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Le Blog De eL3x
5 mai 2006

50 Cent - BulletProof

Annoncé depuis presque un an, et déjà en vente depuis novembre dernier dans le pays berceau du rappeur, 50 Cent : Bulletproof, la dernière trouvaille commerciale du poulain d’Eminem n’est pas un album musical, non, mais bel et bien un jeu vidéo. Prenant la forme d’un jeu d’action où l’hémoglobine coule à flot, le titre de Vivendi Universal Games satisfera-t-il également les fans de Charles Aznavour ? Réponse à travers ces lignes.


Alors qu’ils charrient sans vergogne les lolitas les plus stupides d’Hollywood, les rappeurs marchent cependant, peut-être malgré eux, sur les traces de ces dernières. En effet, à l’image de Britney Spears et de son relativement bon Britney’s Dance Beat, 50 Cent, le rappeur révélé par le blondinet Eminem, vient tout juste de sortir son propre jeu d’action à la troisième personne, 50 Cent : Bulletproof. Mais avant de déclarer « c’est du Fifty, donc c’est du pourri », ce qui serait tout bonnement pessimiste, concentrons-nous sur l’aspect du jeu lui-même, et non des protagonistes. Il est évident que ce titre attirera instinctivement les fans de G-Unit & Cie, plutôt que les inconditionnels de Madonna, mais il n’en demeure pas moins un jeu d’action comme un autre, avec une multitude, il est vrai, de guest-stars issues du monde du rap. Mais alors, quelle est l’histoire que nous raconte ce soft ?

Un scénario sans relief

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50 Cent : Bulletproof

L’aventure démarre avec une cinématique des plus réussies, mettant en scène 50 Cent, tantôt en 3D, tantôt en chair et en os. Morceaux de films et phases de jeu s’entremêlent dans cette introduction pourvue d’un style décoiffant. L’ambiance est immédiatement affichée : rap, gangsters, guns, muscles gonflés aux amphétamines et violence gratuite. Après tout, remplacer le couple gilet pare-balles/baggy par un collant moulant bleu et les uzis par un Nimbus 2000 enlèverait à 50 Cent toute crédibilité. Il est donc l’heure d’appuyer sur Start et de démarrer une nouvelle partie. Deux modes de jeux vous sont proposés : le mode story et le mode arcade. Dans ce dernier, vous pourrez choisir plusieurs personnages comme 50 Cent bien sûr, mais aussi le détective McVicar, alias Eminem, chacun des membres du G-Unit, la bande à Fifty, ou encore le producteur Dr. Dre, alias Grizz, le dealer d’armes. Bref, du beau monde pour quiconque s’intéresse à ce domaine. Pour les néophytes, il s’agira de personnages jouables comme les autres. Le but de ce mode est d’abattre le maximum de contrevenants à vos idées. En gros : shooter tout ce qui bouge. Plusieurs armes sont disponibles, comme des mitraillettes, lance-grenades, ou encore uzis, bref, un bon gros choix d’armes pour tout détruire.

L’autre mode, le plus intéressant en soi, vous mettra dans la peau de Curtis Jackson (ndlr : véritable identité de 50 Cent). Le début du scénario se déroule alors qu’un homme gît dans son sang, sans vie, en contrebas d’un immeuble. A ses côtés, la police et les ambulances. Le regardant du haut dudit immeuble, notre « héros », qui vient visiblement de lâcher sans limites sa haine contre un de ses ennemis. Repartant alors sans regret, on aperçoit dans son dos un homme braquant un revolver en sa direction. Puis, un coup de feu se fait entendre, et l’écran devient noir. 50 est mort ? Non, enfin peut-être. Pour le moment, on n’en sait trop rien, le temps est remonté une heure avant ces événements.

Des bonus intéressants

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50 Cent : Bulletproof

Graphiquement, le jeu étonne. On aurait pu s’attendre à pire. Bien sur, ce n’est pas de la trempe d’un Final Fantasy, mais ça n’est pas repoussant. C’est peut-être d’ailleurs l’un des seuls points positifs de ce titre. En effet, la maniabilité, liée à la gestion des caméras est en tout point catastrophique. Entre le mode fixe ou libre, aucune différence notable n’est à signaler, et c’est bien dommage. Quant au gameplay, rien de bien transcendant non plus. C’en est même catastrophique. Pas de visée automatique, un personnage dénué de tout sens de l’acrobatie : il est en effet impossible à 50 Cent de s’accrocher aux parois, ou même d’escalader des murs. Le comble lorsqu’on est pourvu de sa musculature. Bref, ces désagréments font de ce rappeur si charismatique un héros en carton. En revanche, niveau armement, il pourra se munir de deux armes différentes en même temps. Et Dieu sait s’il peut en porter un paquet : du fusil à pompe à la mitraillette, en passant par le magnum, tout y est ! Un bon point. Les ennemis quant à eux, font preuve d’une stupidité assez affligeante : il leur faudra cependant recevoir plusieurs balles avant de mourir. En parlant de ça, 50 Cent est quasi invincible. Ce qui en fait donc un jeu d’action beaucoup trop facile, bateau, et donc lassant. Une énorme déception. Mais, comme il y a toujours un mais, sachez que la bande-son et les bonus sont tous simplement une réelle mine d’or pour le fan du rappeur et de son groupe : bande-annonce de Get Rich Or Die Tryin’, coulisses du jeu, clips, musiques… tout y est, du premier album au dernier, que ce soit pour G-Unit ou 50 Cent. Pour finir, il semble nécessaire d’indiquer que ce titre plaira évidemment davantage aux fans, qu’aux affamés d’action : pouvoir dealer avec toutes les guest-stars, débloquer les clips et autres bonus est un moteur suffisant. Ces motifs vous sembleront-ils valables ? Rien n’est moins sûr…

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